"Comme si nous attrapions un cobra" échanges avec des spectateurs

En ce mardi 24 novembre, Souad Sitters s'est rendue à la médiathèque Simone Veil de Marguerittes.
Eddie Pons, dessinateur de presse,  accompagne la projection de "Comme si nous attrapions un cobra" de la réalisatrice franco-syrienne Hala Abdallah. Elle nous fait part des ses impressions sur cette projection émouvante :

Au cours des deux années qu’a duré la réalisation du film «  Comme si nous attrapions un cobra » - de l’été 2010 à l’été 2012 - d’immenses bouleversements se sont produits au Moyen-Orient, et notamment dans les deux pays du film, L’Egypte et la Syrie.
«  Comme si nous attrapions un cobra » est un film documentaire âpre, empreint de la souffrance de l’écrivaine et journaliste syrienne Samar Yazbek.  Depuis Damas, dans les mois précédant la révolution syrienne, jusque dans l’exil en France, cinq mois après son déclenchement, ses réflexions et ses textes ponctuent les séquences du film. On y voit également Mohieddine Ellabbad qui a su opérer la transmission de l'art de la caricature auprès de la jeune génération de caricaturistes égyptiens. Le film d'Hala Abdalla nous laisse entrevoir la richesse de l’art de ces caricaturistes en filmant à de nombreuses reprises leurs planches de dessins. «  Comme si nous attrapions un cobra » montre à quel point ces jeunes caricaturistes se sont fait l’écho des citoyens égyptiens, prônant « la résistance par l’ironie » comme l’appelle de ses vœux le journaliste caricaturiste torturé Ali Farzat.

Eddie Pons réagit, en dessins, au documentaire
 
Après la projection du film, le public était ému, silencieux, les yeux humides…

Par respect, j’ai attendu un moment avant de les approcher et d’accueillir leurs témoignages à la fois émouvants, touchants, et porteurs d'un message de SOS pour le monde.
Les témoignages de Jocelyne, Dominique ou encore d’Olivier s’unissent dans le fond:
comprendre la souffrance de l’autre et ne pas ignorer les cris sanglants d’un peuple réprimé, avide de liberté.
Selon ces spectateurs, le dessin et la littérature sont des moyens pacifiques efficaces  pour combattre la dictature en dénonçant les injustices.

J'ai rencontré Jocelyne, une spectatrice émue, qui connait bien la Syrie pour y avoir voyagé par le passé :
 
Par la suite Dominique m'a accordé un peu de temps:
 
Enfin, Olivier a partagé avec moi ses impressions:
  Sons et entretiens par Souad Sitters

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